Fario, de Lucie Prost
Lors de la précédente soirée sur le thème de l’eau, vous avez pu voir un documentaire intitulé La rivière, consacré aux rivières des Pyrénées. Ce soir nous vous proposons un film de fiction qui frôle même le fantastique, mais qui a aussi pour thème central une rivière que vous connaissez surement tous : il s’agit de la Loue.
En effet, on a beaucoup dit ces derniers temps que le Jura était une terre de tournage, après Vingt dieux, Le roman de Jim, Un ours dans le Jura…celui-ci est tourné dans le Jura et le Doubs par une réalisatrice jurassienne, Lucie Prost. Il s’agit de son 1er long métrage , initialement intitulé Les truites, et il s’inspire des souvenirs des vacances chez sa grand-mère dans la vallée de la Loue. Donc comme le film de la semaine dernière, c’est un 1er film dans lequel un réalisateur revient sur les lieux de son enfance.
Elle a tourné le film sur pellicule, un choix esthétique et technique : elle aime cette sensation de danger liée au fait qu’on ne peut pas multiplier les prises et qu’il faut être bon à l’instant T. Une scène a toutefois été tournée en numérique pour des raisons d’effets spéciaux, mais dans l’ensemble elle a essayé, comme le fait Apitchapong Weerasethakul, qui l’inspire, de donner à ses effets spéciaux un rendu très artisanal. Soyez attentifs aux sons, qui contribuent beaucoup à l’atmosphère étrange du film.
Pour terminer, de la rivière à la cascade, il n’y a qu’un pas. Eh bien l’acteur principal, Finneghan Oldfield, est peut-être le futur Tom Cruise français : il a en effet tenu à effectuer lui-même toutes les cascades du film, y compris dans une eau à 10 degrés au moment du tournage.
`
Fête du court métrage