Cinéma juniors

Lors de sa création, l’association  TOILES-EMOI s’est donné pour but de « renforcer la vie culturelle d’Ambérieu et de ses environs  en créant un ensemble d’actions consacrées au 7ème Art ».

Dans ce cadre, trois opérations étaient apparues prioritaires : le soutien des films d’Art et Essai, l’animation de la ville en été, et faire découvrir le cinéma aux enfants des écoles primaires et maternelles, qui ne bénéficiaient pas comme leurs aînés des cycles Lycées et Collèges au Cinéma.

Il fut donc décidé de présenter à ces écoliers une fois par trimestre des films de qualité, pour susciter un véritable espace culturel cinématographique, ouvert à un travail de réflexion et de découverte.

L’ambition était aussi d’éduquer le regard (trop souvent capté par la Télévision) en accompagnant  les films d’une présentation, avec fiches et dossiers de presse remis aux enseignants, qui font eux-mêmes leur choix dans un éventail préalablement sélectionné par la spécialiste Sylvie Gardoni, et l’association, dès la rentrée scolaire.

Une stratégie économique visant à minimiser le coût des projections a été mis en place : d’emblée les exploitants Michel et Anne Marie Jaillet  ont accepté de consentir un prix réduit, supporté pour deux tiers par la Commune et le Conseil Général, dans le cadre d’une convention, et le dernier tiers par l’école. Pour les établissements extérieurs, les écoles paient la totalité et reçoivent directement les aides financières.

C’est un vrai bonheur pour les membres de Toiles Emoi qui accueillent les enfants et leur présentent  le film de constater leur qualité d’écoute et leur intérêt et de découvrir ensuite les petits chefs d’œuvres qu’ils exécutent en classe sur le thème des films et qui sont affichés dans le hall du Cinéma. Les classes participantes sont récompensées par un bon d’achat chez un libraire.

Actuellement se pose la question de la pérennité de cette action, car le Conseil Général  a dénoncé  la convention, et la subvention municipale qui est accordée à notre association est quasi-intégralement absorbée par l’opération Cinéma l’Ain Junior, ne laissant que peu de crédit disponible pour les autres activités.