Archives mensuelles : novembre 2013

The master

THE MASTER

Paul Thomas ANDERSON

Joaquin PHOENIX

Philip Seymour HOFFMAN

Paul Thomas ANDERSON.

Sa filmographie :

PTA, âgé de 42 ans à la sortie du film, a déjà reçu des récompenses prestigieuses pour ses précédents films :

2000 – Magnolia / Ours d’Or à Berlin, avec déjà PSH

2002 – Punch Drunk Love / prix de la mise en scène à Cannes

2007 – There will be blood avec Daniel Day Lewis – fresque sur un magnat du pétrole au début du 19è siècle – 8 nominations aux Oscars –

Le film

2009 : début du travail sur The Master, sorti en 2012. Projet long à concrétiser en raison de difficultés de financement, d’abandon d’acteurs (Jeremy Renner) et d’ attaques de l’église de Scientologie qui voit des similitudes entre le personnage interprété par PSH et le fondateur de l’église, Ron Hubbard, auteur du livre « la dianétique : la science moderne de la santé mentale » paru en mai 1950.

Présenté en avant première au festival de Venise, le film a remporté le Lion d’argent du meilleur réalisateur, et le prix Volpi a été décerné aux deux interprètes principaux, JPh et PSH.

Paul Thomas ANDERSON dit avoir été inspiré par les romans de John Steinbeck et par les récits de Jason Robards, soldat pendant la Guerre du Pacifique pour la réalisation de ce film.

Raconte le retour à la vie civile d’un ancien combattant de la 2nde GM, Freddie, incarné par J Ph, revenu à moitié fou, obsédé sexuel et gravement alcoolique.

Ce vétéran fait la connaissance d’un étrange individu, Lancaster Dodd, interprété par PhSH, un homme apparemment richissime, qui va le prendre sous son aile.

Progressivement, on découvre que Dodd écrit des livres, et qu’il a fondé un mouvement appelé « La Cause », qui s’apparente à ce que nous appelons en France une secte.

Le film met en scène les relations dominant/dominé entre Dodd et Freddie.

 

On assiste à deux grands numéros d’acteurs, tel que celui de Daniel Day Lewis dans « there will be blood ».

 

Le film évoque des questions psychologiques telles que l’ambiguité, l’inversion possible entre les rôles de dominant/dominé (notamment entre Ph Seymour Hoffamn et son épouse).

 

Le film, tourné en 70 mm (format de Lawrence d’Arabie – Cecil B de Mille) impressionne par sa dimension, la qualité des reconstitutions, les numéros d ‘acteurs.

Par sa perfection, il a suscité des comparaisons avec certains films de Stanley Kubrick ;

D’un autre côté, cette perfection lui confère également un caractère un peu académique, dépourvu de véritable émotion.

A vous de juger.

Bonne projection !

Elle s’en va

Présenté le 24/10/2013 par Philippe MALINGE

Emmanuelle Bercot est actrice, réalisatrice et également scénariste. Elle est notamment la co-scénariste avec Maïwenn dans Polisse.

On la retrouve en tant qu’actrice dans ses propres films, « Clément » par exemple, dans lequel elle joue une 30naire qui tombe amoureuse d’un adolescent.

Emmanuelle Bercot démontre à travers ce film l’admiration qu’elle voue à Catherine Deneuve en tant que femme mais également en tant qu’actrice. Elle a vue des dizaines de fois « le sauvage », « Hôtel des Amériques », « le dernier métro »… Dans son enfance, elle s’imaginait que Catherine Deneuve était sa mère, sa sœur, son amie. Sans y croire Emmanuelle Bercot contacte Catherine Deneuve et lui propose le projet cette dernière est séduite par l’idée.

Emmanuelle Bercot, s’est en partie inspirée du film « Une histoire vraie » de David Lynch dans lequel un vieil homme parcourt plusieurs centaines de km sur son seul moyen de locomotion : une tondeuse à gazon. Elle s’inspire également du film « un monde parfait » de Clint Eastwood qui relate la rencontre d’un adolescent et d’un adulte.

On retrouve Catherine Deneuve dans un genre inédit pour elle : le road movie. On rappelle quelques road movies français (Tandem, Thelma, Louise et Chantal, plus récemment Radiostars).

Elle joue rôle de Bettie, une propriétaire d’un restaurant. Elle part chercher des cigarettes… Lors de ce voyage Bettie rencontre des gens. Emmanuelle Bercot nous invite à découvrir des personnes, des personnages et des personnalités. Ce sont pour la plupart des acteurs non professionnels.

 Distribution :

  • Claude Gensac

  • Mylène Demongeot

  • Camille : choisie pour le rythme d’une conversation téléphonique

  • Hafsia Herzi : Jimmy Riviere, La graine et le mulet, La source des femmes

  • Némo Schiffman : propre fils de Emmanuelle Bercot et du chef opérateur du film.

Tournage : Bretagne (Morbihan) et Izieu et Menthon Saint Bernard (au dessus du lac d’Annecy)

 Sélection officielle du festival du film de Berlin

Musique à remaquer : la chanson «Ma grand mère»

Sur le site Allocine