Demain, lundi 1er avril, s’achèvera #ADOCINE, en présence du producteur et distributeur Michel Zana, qui viendra présenter le film documentaire de Claire Simon, Premières solitudes.
Une rencontre qui permettra de découvrir le rôle du producteur, ses choix et ses engagements.
Après l’entretien d’hier soir avec le réalisateur Antoine Desrosières, venu nous parler d’une manière accessible et sincère de son film, mais aussi de son amitié avec Agnès Varda, n’oubliez pas que notre festival #ADOCINE se poursuit tout le week-end! Au programme toute une palette de film pour les cinéphiles. Une occasion unique à ne pas manquer!
l’aprèm des ados de 14h à 18h au Cinéfestival (des animations, des jeux, un film en VF: Love Simon, un goûter pour ceux qui sont déguisés en « ado du futur », la projection des courts métrages de l’atelier…)
My beautiful boy, de F Van Groningen à 18h
Wild Life, de Paul Dano à 20h30: séance animée par Baptiste Roux
ZOOM:qui est Baptiste Roux?
Cet agrégé de lettres, spécialiste de Modiano, est aussi un passionné de cinéma qui a publié un ouvrage remarqué sur Stanley Kubrick et collabore à la revue Positif.
Sa biographie nous apprend également qu’il est passionné de trains: nous nous ferons un plaisir de lui faire découvrir notre cité cheminote!
La Peste, Thérapie sous haute tension 2, Mask Time… ce sont les titres des trois films qui ont été réalisés ce week-end par nos trois groupes de jeunes cinéastes prometteurs. Des adolescents passionnés et impliqués qui ont mené à terme 3 projets très divers et sans prétention. Aucun n’est parfait, et le manque de temps a obligé à revoir certaines ambitions, à laisser passer quelques erreurs… mais chacun a fait de son mieux et la fraîcheur du résultat est garantie!
Venez encourager ces jeunes et découvrir leurs films sur grand écran: lors de « l’aprèm des ado » mercredi 27 mars ou au début de la ciné-conférence de Lionel Lacour jeudi 28 mars à 21h.
Vous trouverez ci-dessous le programme des prochaines soirées 7ème art; ainsi que la liste des films que nous vous proposons dans le cadre de l’événement #ADOCINE, du 27 au 31 mars! Réservez vos soirées… et vos après-midis!
Cela ne se voit pas encore, mais à l’approche du printemps, le CA de Toiles Emoi est en pleine effervescence! Il vous prépare, vous concocte, vous mitonne… un programme riche et plein de surprises! Les adolescents répondent présents pour l’atelier de cinéma du 23/24 mars (20 jeunes inscrits), d’autres préparent une après-midi festive, et la grille de programme se remplit avec une dizaine de films et des invités (journalistes, réalisateur, producteur…)
En avant-première: l’affiche du mercredi après-midi:
« Les invisibles » est le 3° long metrage de Louis-Julien Petit, c’est un film militant au même titre que ses 2 films précédents:, d’ailleurs le metteur en scene est souvent qualifié par les critiques de « KEN LOACH » français
– le 1er, « Discount » a remporté « le Valois du public » au Festival du film francophone d’Angouleme, Ce film traitait des marchandises, invendues et détruites par les super-marchés
Il me plait de penser qu’il a quelque part inspiré la loi de 2015 exigeant que les super-marchés ne détruisent plus les invendus mais les remettent aux associations caritatives Malheureusement l’actualité de la semaine démontre, une fois de plus, que certains oublient de respecter cette loi.
-le 2°, « Carole Mathieu » réalisé pour ARTE , met en scène une médecin du travail face au mal-être au travail
Le cadre du film de ce soir, « LES INVISIBLES » est la fermeture programmée d’un centre d’accueil pour femmes « sans domicile », en raison de l’absence de résultats en terme de réinsertion, donc non rentable. Nous suivons le combat des travailleuses sociales pour les réinsérer. Le réalisateur s’est inspiré d’un livre et d’un documentaire de Claire Lajeunie qui a passé un an, en tant que bénévole , dans un centre d’accueil pour femmmes
Au côté des acteurs professionnels notament CORINE MASIERO qui participait déjà à « Discount »,et « Carole Mathieu », et dont on connait les engagements,de NOEMIE LVOVSKY, AUDREY LAMY,et DEBORAH LUKUMUENA , une quinzaine d’actrices non professionnelles, qui ont connu la rue, et dont vous trouverez les interwievs dans le magazine « CAUSETTE » de janvier
Les invisibles ce sont tous ces gens que nous ne voyons plus, ou que nous ne voulons pas voir. Peut-Être avons-nous peur de devenir comme eux, comment supporterions nous le regard des autres sur nous? Vivre dans la rue c’est, endurer le froid, la fain, le manque d’hygiene.supporter le regard des autres. Vivre dans la rue c’est encore plus dur pour les femmes qui pour la plupart ne veulent pas aller dans les centres d’Accueil. En effet, ceux-ci etant mixtes, elles risquent constament d’être agressées. Elles restent dans la rue, se cachent en essayant d’être invisibles.
Dans notre pays « developpé » :
– pres de 9 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté
– on compte 7 % de travailleurs pauvres
il y a près de 4 millions de personnes très mal logées
pres de 200 000 personnes sont sans abri, dont 2000 meurent chaque année dans la rue
Ce sont tous ceux-la dont nous parle ce film, des travailleurs sociaux , des bénévoles,et des associations caritatives, sans tomber dans le pathos mais avec humour.
Pour terminer, je voudrais vous lire d’édito du magazine, »CAUSETTE » qui nous parle simplement d’une de ces invisibles